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Concours d'orthographe
2009
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Un premier concours
Les Appaméennes du livre ont organisé
un concours d'orthographe dans le cadre du salon du livre de Pamiers.
Ce concours gratuit et ouvert à tous a eu lieu le samedi
13 juin à 16 h à côté de la salle du
Jeu du Mail. Un texte en rapport avec la ville de Pamiers a été
proposé aussi bien aux juniors qu'aux séniors. Les
juniors se sont arrêtés avant les seniors.
Pour départager les ex æquo, une
liste de mots ou d'expressions difficiles a été également
proposée.
15 personnes ont participé au concours
(dont deux juniors).
Les lauréats ont gagné des bons
culturels.
Le palmarès
- 1er prix : Jacqueline Quèbre
- 2e prix : Christian Séguéla
- 3e prix : Dominique Vicaire
- 1er prix junior : Laurène Soubrier
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De gauche à droite, Jacqueline Quèbre,
Dominique Vicaire et Christian Séguéla
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La dictée
Epitaphe pour mon quartier disparu
Ainsi l'histoire en a-t-elle décidé !
Le quartier du Pont Neuf est définitivement condamné !
Les engins de démolition ont pris possession, aujourd'hui,
du territoire qu'ils ne lâcheront qu'une fois leur œuvre
d'anéantissement terminée. Ce vieux quartier de Pamiers,
mon quartier, ne méritait pas un tel opprobre. Certes, des
murs ici et là se lézardaient dangereusement, des
remises et autres cours intérieures exhalaient encore leurs
miasmes nauséabonds, mais au moins ce quartier vivait, palpitait
au rythme des amitiés fortes nouées au fil des décennies.
Vous ne lui avez donné aucune chance
à mon quartier, pas même celle de faire valoir sa seule
richesse, à savoir son patrimoine architectural ! Fi
des maisons à colombages, broutilles que ces fenêtres
et ces portes Renaissance, sans intérêt ces façades
contemporaines aux arcatures de briques apparentes et balcons en
fer forgé ! Au nom de quels intérêts avez-vous
sacrifié ce quartier que les Anciens mirent tant de siècles
à façonner ? Au nom d'une modernité synonyme
d'immeubles en béton, gris et sans âme ? Une cité
du Midi revendique les couleurs de la brique, le chatoiement de
la tuile, quand le soleil couchant fait rougeoyer les murs de ses
bâtisses. La restauration de mon quartier s'avérait
possible : encore eût-il fallu la souhaiter et opérer
ce faisant un choix visionnaire.
D'après Louis Claeys, Des
hommes et du fer, Empreintes, 2007 (dernière page).
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16.06.2016
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