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Concours d'orthographe 2009

 

En classe - Jean Goeffroy, 1889 (détail)

Un premier concours

Les Appaméennes du livre ont organisé un concours d'orthographe dans le cadre du salon du livre de Pamiers. Ce concours gratuit et ouvert à tous a eu lieu le samedi 13 juin à 16 h à côté de la salle du Jeu du Mail. Un texte en rapport avec la ville de Pamiers a été proposé aussi bien aux juniors qu'aux séniors. Les juniors se sont arrêtés avant les seniors.

Pour départager les ex æquo, une liste de mots ou d'expressions difficiles a été également proposée.

15 personnes ont participé au concours (dont deux juniors).

Les lauréats ont gagné des bons culturels.

 

Le palmarès

  • 1er prix : Jacqueline Quèbre
  • 2e prix : Christian Séguéla
  • 3e prix : Dominique Vicaire

 

  • 1er prix junior : Laurène Soubrier

 

 

 

Les gagnants

De gauche à droite, Jacqueline Quèbre, Dominique Vicaire et Christian Séguéla

 

 

La dictée

Epitaphe pour mon quartier disparu

 

Ainsi l'histoire en a-t-elle décidé ! Le quartier du Pont Neuf est définitivement condamné ! Les engins de démolition ont pris possession, aujourd'hui, du territoire qu'ils ne lâcheront qu'une fois leur œuvre d'anéantissement terminée. Ce vieux quartier de Pamiers, mon quartier, ne méritait pas un tel opprobre. Certes, des murs ici et là se lézardaient dangereusement, des remises et autres cours intérieures exhalaient encore leurs miasmes nauséabonds, mais au moins ce quartier vivait, palpitait au rythme des amitiés fortes nouées au fil des décennies.

Vous ne lui avez donné aucune chance à mon quartier, pas même celle de faire valoir sa seule richesse, à savoir son patrimoine architectural ! Fi des maisons à colombages, broutilles que ces fenêtres et ces portes Renaissance, sans intérêt ces façades contemporaines aux arcatures de briques apparentes et balcons en fer forgé ! Au nom de quels intérêts avez-vous sacrifié ce quartier que les Anciens mirent tant de siècles à façonner ? Au nom d'une modernité synonyme d'immeubles en béton, gris et sans âme ? Une cité du Midi revendique les couleurs de la brique, le chatoiement de la tuile, quand le soleil couchant fait rougeoyer les murs de ses bâtisses. La restauration de mon quartier s'avérait possible : encore eût-il fallu la souhaiter et opérer ce faisant un choix visionnaire.

D'après Louis Claeys, Des hommes et du fer, Empreintes, 2007 (dernière page).


 

 

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